PrEP : nous avons besoin de plus de flexibilité, mais ce n'est pas autorisé
Une étude examine les facilités et les obstacles pour assurer la qualité des soins PrEP des prestataires dans les cliniques VIH belges.
La suppression des barrières à l'accès aux soins est essentielle pour garantir l'utilisation des services PrEP par les HSH. Les conditions imposées par le gouvernement pour l'admission à la PrEP ont un effet restrictif sur la flexibilité et les besoins individuels. De même, le temps limité pour les consultations avec les clients a un impact négatif sur la qualité. Un langage stigmatisant ou une attitude moralisatrice de la part du personnel médical ont un impact particulièrement négatif sur l'expérience des clients.
Les centres de santé pluridisciplinaires, qui offrent un ensemble complet de soins en regroupant les compétences en matière de santé sexuelle (par exemple, la gestion des IST) et de santé mentale (par exemple, le conseil spécialisé), favorisent la qualité. Dans de tels centres, l'interaction complexe entre la consommation de PrEP, le comportement sexuel et le bien-être psychologique, ainsi que la consommation de substances (par exemple le "chemsex"), peut être bien traitée dans un sous-groupe d'hommes principalement gays et bisexuels. Toutefois, le manque relatif de capacité des cliniques VIH à accueillir une cohorte croissante d'utilisateurs de la PrEP a été perçu comme un obstacle croissant à l'offre de ce paquet à tous les clients.